Maintenir une bonne qualité sanitaire du raisin

La bonne santé des cultures est essentielle et passe notamment par de bons apports en nutriments, protéines et oligo-éléments. En voici une liste détaillée avec les principaux bénéfices qu'ils peuvent apporter au raisin de cuve.

Nutrition des cultures et santé du raisin de cuve

L'azote fait partie des protéines et des composés métaboliques qui contribuent aux mécanismes de lutte contre les maladies. La gestion de l'azote permet non seulement de contrôler les maladies de façon indirecte, mais également d'accroître sensiblement l'efficacité de la production du raisin de cuve. 

On sait qu'un apport suffisant et équilibré de phosphore réduit le stress, améliore la résistance physiologique et diminue le risque de maladies. 

Du potassium, seul ou associé à de l'azote, du phosphore et d'autres nutriments, peut atténuer les effets des maladies, car il est impliqué dans plusieurs processus métaboliques comme régulateur de nombreuses voies physiologiques. 

Le calcium est un élément constitutif de la paroi cellulaire et de la lamelle moyenne des cellules végétales. Le lien direct entre les ions de calcium et la paroi cellulaire explique donc en partie la résistance à l'invasion d'agents pathogènes. Le calcium joue un rôle critique dans les processus de lignification et de maturation du bois, qui confèrent aux vignes une meilleure tolérance au gel. En outre, Il favorise l'élasticité des parois cellulaires, réduit l'impact des maladies et minimise l'apparition de crevasses et de fissures en fin de saison.

Effets du calcium sur le raisin

Le magnésium favorise une croissance et un développement sains des vignes. Il entre dans la composition des tissus structuraux et participe à diverses fonctions physiologiques et processus biochimiques. Les applications d'engrais magnésiens permettent une diminution des incidences de nécrose de la rafle des grappes. 

Le souffre et les composés sulfurés préviennent l'incidence et la sévérité des maladies directement du fait de leur qualité de biocides et indirectement en renforçant les mécanismes de résistance des cultures. Une carence en oligo-éléments nuit à la santé de la vigne : ces éléments participent en effet à plusieurs activités métaboliques qui soutiennent les mécanismes de défense et de tolérance des cultures contre les maladies. 

Le bore participe au processus de lignification, et le métabolisme du phénol signale son action bénéfique sur les mécanismes immunitaires des cultures contre les maladies. 

Le cuivre est un cofacteur des systèmes enzymatiques requis pour la stimulation des mécanismes immunitaires des cultures contre les maladies. 

Le fer est impliqué dans des activités métaboliques essentielles au cours des processus de respiration, de photosynthèse et de synthèse de l'ADN, lesquels processus jouent un rôle crucial dans les systèmes immunitaires des cultures. 

Le manganèse participe au métabolisme des glucides et des nitrates, c'est-à-dire qu'il est susceptible d'avoir des effets directs et indirects sur le mécanisme immunitaire de la vigne. 

Le molybdène limite la croissance des cultures par son implication dans la synthèse ou la régulation des hormones. 

Le zinc joue un rôle essentiel dans les processus de multiplication cellulaires et peut donc limiter la croissance saine des cultures.