cuivre sur prairie

Le cuivre joue un rôle essentiel dans la formation de lignine. Il est également lié au transfert d’électrons, à la performance de la chlorophylle, et à une partie des enzymes.


imager4103.png

Graphique 1 : Pulvérisation de sulfate de cuivre et teneur de la pâture en Cuivre 

Le taux de cuivre des pâturages est souvent trop faible pour répondre aux besoins des animaux. Des apports complémentaires dans l’aliment ou en fortifiant l’herbe grâce à des applications au sol ou foliaires sont nécessaires pour éviter les carences.

imagegkdb5.png

Graphique 1 : Effet du cuivre foliaire sur le rendement 

Chez le bétail, le cuivre fait partie des métallo -enzymes et sert dans le processus de respiration, le métabolisme du carbone et des lipides, l’action antioxydante et la fonction immunitaire. Il est également important dans la formation de kératine.

Le manque de cuivre chez le bétail se traduit par une perte de pigmentation des poils, de l’anémie, une fragilité osseuse et de l’ostéoporose. La croissance ralentit et le taux de reproduction est affecté. Les carences en cuivre sont courantes lorsque des moutons broutent des pâturages pauvres en cuivre et souvent, c’est le résultat d’un taux élevé de fer, de molybdène et de soufre. 
Chez les brebis qui en souffrent en milieu de gestation, elle peut entraîner une ataxie enzootique chez les agneaux.
Chez les agneaux en cours de croissance, la carence en cuivre peut être responsable d’une toison médiocre dépourvue de sa frisure naturelle ; quand
c’est le cas, on parle de « laine fil de fer ». Chez les ruminants, selon des essais belges, l’insuffisance cardiaque et une mauvaise croissance chez les jeunes
sont un problème. Qui plus est, l’efficacité des vaccins est également est également compromise par une faible disponibilitédu Cu.

imagefp8fk.png

Graphique : Apport en cuivre et maladies des veaux (essais réalisés en France et en Belgique)