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Qui sommes-nous ?
Agriculture durable
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Produire de façon plus vertueuse ne date pas d'aujourd'hui chez Yara. Entre 2005 et 2019, Yara a diminué de 20 millions de tonnes ses émissions de CO2. Cette dynamique s’intègre dans la stratégie de Yara sur le climat. D’ici 2030, Yara ambitionne de réduire de 30 % l’ensemble de ses émissions directes et indirectes et de 10% l’émission de CO2 par tonne d’azote produit à l'horizon 2050. A cette échéance, Yara souhaite atteindre la neutralité carbone grâce aux évolutions technologiques et à la compensation des émissions restantes.
La décarbonation : de la production des engrais à l'utilisation au champ
Lors du Salon de l'agriculture 2025, Michael Lepelley, directeur marketing et agronomie de Yara France a présenté les aspects clés de la décarbonation que Yara met en oeuvre pour minimiser son empreinte carbone.
Nos sites français investissent dans la décarbonation
- L'usine d'Ambès (33), dédiée à la production d'ammonitrate 33,5 destiné au marché français, s'appuie sur l’ammoniac bas carbone produit sur d'autres sites du groupe pour proposer de l’ammonitrate disposant d’une empreinte carbone parmi les plus faibles du marché.
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Le site de Montoir-de-Bretagne (44), faisant actuellement l'objet d'une transformation en plate-forme logistique, permettra d'approvisionner le marché français depuis d’autres usines européennes du groupe telles que celles de Sluiskil (Pays-Bas) ou Porsgrunn (Norvège).
Production des engrais bas carbone
Les engrais commercialisés par Yara sont fabriqués selon 3 modes de production :
- Les engrais conventionnels produits avec les Meilleures Technologies Disponibles (MTD) notamment qui permettent notamment d'abattre les émissions de protoxyde d'azote au moment de la production d'acide nitrique.
- Les engrais d'origine renouvelable s'appuyant toujours sur les MTD et produits à partir du dihydrogène issu de l'électrolyse de l'eau alimentée par de l'électricité d'origine renouvelable ou décarbonée.
- Les engrais produits à partir d'énergie fossile s'appuyant toujours sur les MTD mais dont le CO2 émis est capté, liquéfié et stocké dans des formations géologiques profondes (ex : anciens gisements de pétrole ou de gaz épuisés); ce procédé s'appelle "Carbon Capture and Sequestration" (CCS).
Engrais bas carbone
Engrais à base de nitrates produits à partir d’ammoniac issu de gaz naturel avec captage et stockage du CO₂ (CCS) et fabriqués avec d'abattement catalytique du N₂0.
Engrais bas carbone à base d'énergie renouvelable
Engrais à base de nitrates produits à partir d'ammoniac issu d'énergies renouvelables et fabriqués avec un procédé d'abattement catalytique de N₂O.
L'empreinte carbone d'un engrais
L’empreinte carbone d’un engrais quantifie les émissions de gaz à effet de serre (GES) tout au long de son cycle de vie : de l’extraction des matières premières nécessaires à sa fabrication, à son utilisation au champ, en passant par sa fabrication en usine et son transport. Elle s’exprime en t CO2 eq / t produit ou encore en t CO2 eq / t N. Pour cela, les émissions de chaque GES sont converties en leur « équivalent CO2 » en fonction de leur pouvoir de réchauffement global (PRG), c’est-à-dire de l’impact d’un gaz à effet de serre (GES) sur le climat en comparaison au CO2 dont le PRG est fixé arbitrairement à 1.
L'empreinte d'un engrais comprend deux volets : l'empreinte carbone en sortie d'usine et l'empreinte carbone au champ.
- L'empreinte carbone en sortie d'usine intègre les émissions provenant des matières premières utilisées dans les produits (dont le transport), l'énergie utilisée dans l’usine et l'émission liées à la production d’ammoniac et celles liées à la production d’acide nitrique ainsi qu'à l'hydrolyse de l'urée.
- L'empreinte carbone au champ intègre les émissions de N2O directes liées à la dénitrification et indirectes liées au lessivage des nitrates et à la volatilisation ammoniacale.
En complément des engrais bas carbone
Pour décarboner les productions agricoles, les engrais bas carbone tels que les engrais Yara Climate Choice ne sont pas les seuls leviers. Obtenir le rendement optimal à la dose d'azote appliquée, c'est à dire optimiser l'efficacité de sa fertilisation azotée, permet d'amortir les émissions liées aux apports d'azote par unité de culture récoltée champ. Pour cela, Yara met à disposition des produits et services qui permettent d'accroitre l'efficacité de la fertilisation azotée :
- choix de la forme d’azote en privilégiant l’ammonitrate plus efficace que l’urée ou la solution azotée,
- fractionnement des apports en privilégiant les périodes de forte croissance pour limiter les pertes,
- pilotage du dernier apport, avec par exemple la pince Yara N-Tester®, pour éviter des excès selon le potentiel de sa culture,
- modulation intra-parcellaire, avec un outil comme Atfarm, pour faire correspondre localement l’apport aux besoins de la culture ;
- application d’un biostimulant dont l’allégation porte spécifiquement sur l’amélioration de l’efficacité de l’azote tel que YaraAmplix® OPTIVI®.
