Prairie : cultiver ou laisser pousser?

La prairie reste la meilleure et la moins chère des sources d’alimentation, notamment des vaches laitières et allaitantes. Cependant, elle est aussi très souvent la moins bien valorisée. Il est nécessaire de cultiver l’herbe, autant sur le plan qualitatif que quantitatif, pour maximiser son utilisation et diminuer les coûts alimentaires. De nombreux facteurs influent sur la rentabilité de cette culture et doivent être pris en considération dans sa conduite. La nutrition minérale de l’herbe est parmi les plus importants d’entre eux et affecte directement les coûts, les rendements et la qualité.

L'herbe, une vraie valeur !

Contrairement à d'autres productions agricoles, l'herbe est rarement valorisée hors de l'exploitation. Aussi, ce bien précieux est souvent sous-évalué dans les exploitations d'élevage. Apprécier l'herbe à sa juste valeur peut dégager des gains économiques importants.

La valeur de l’herbe

On dit souvent que l’herbe constitue la source d’aliments la moins chère dans une exploitation animale. Le tableau 1 confirme cette assertion en comparant les coûts respectifs de matière sèche, énergie et protéine entre herbe et concentrés.

Prix et composition (énergie métabolisable, protéines, matière sèche) de différents fourrages

 

L’augmentation du rendement peut générer un retour sur investissement très rapide comme le démontre la comparaison entre les parcelles non fertilisées et un apport modéré d’azote pour une première exploitation en ensilage.

Rentabilité comparée entre une prairie non fertilisée et une fertilisation modérée de 70 kg N/ha exploitée en ensilage. En prenant en compte les coûts de récolte et de fertilisation, la rentabilité est doublée.

 

Un apport limité de 70 kg N/ha permet l’expression de l’essentiel du rendement potentiel. La productivité de l’azote est maximale à ces faibles doses.

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Prairie : cultiver ou laisser pousser ?

Il est nécessaire de cultiver l’herbe, autant sur le plan qualitatif que quantitatif, pour maximiser son utilisation et diminuer les coûts alimentaires. De nombreux facteurs influent sur la rentabilité de cette culture et doivent être pris en considération dans sa conduite.

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