Je veux cultiver avec moins de CO2

L’agriculture joue un rôle important dans l’équilibre complexe des facteurs influant sur le changement climatique. Dans ce scénario aux multiples facettes, les engrais constituent un puissant effet de levier. Yara livre des précisions sur l’empreinte carbone des engrais azotés, précisions nécessaires aux agriculteurs pour prendre les bonnes décisions sur le plan environnemental afin de minimiser l’impact de l’activité agricole.

Fertilisation et changement climatique

L’agriculture est aujourd’hui questionnée sur des sujets qui engagent notre avenir : 

  • Comment nourrir une population mondiale en croissance tout en préservant le climat ?
  • Dans quelle mesure l’agriculture contribue-t-elle au changement climatique?
  • Quels sont les meilleurs choix pour une agriculture durable? 

Yara, partenaire des agriculteurs et expert de la nutrition des plantes, apporte des éléments de réponses.

Cycle de vie des engrais 

La fabrication, le transport, l’utilisation et la consommation des engrais minéraux génèrent des gaz à effet de serre (GES), notamment du dioxyde de carbone (CO2) et du protoxyde d’azote (N2O). Parallèlement, l’utilisation des engrais augmente la productivité agricole et les rendements, consomme du CO2 et réduit la nécessité de mettre de nouvelles terres en culture, donc la déforestation.

Pour comprendre l’impact global des fertilisants sur le climat, l’émission et l’absorption de GES doivent être évaluées à chaque étape de la vie d’un engrais. Cette approche, communément appelée analyse de cycle de vie d’un produit, permet de déterminer son empreinte carbone et d’identifier les moyens de la réduire au mieux.

L’empreinte carbone des engrais azotés 

L’empreinte carbone d’un engrais représente la somme des gaz à effet de serre produits et consommés tout au long du cycle de vie de l’engrais. Elle permet d’évaluer l’impact potentiel de l’engrais sur les changements climatiques. 

Pour calculer l’empreinte carbone, on réalise un inventaire des émissions/consommations de GES, exprimées par leur potentiel de réchauffement planétaire respectif. 

Ainsi, pour les engrais azotés, on rend les différents gaz à effet de serre comparables en les convertissant en équivalent CO2 (kg CO2 eq). Par exemple, comme le N2O a un pouvoir réchauffant 296 fois plus élevé que le CO2, 1 kg N2O correspond à 296 kg CO2 eq.

 

Apport en azote permet de fixer plus de CO2

 

L’utilisation des engrais azotés n’est pas remise en cause

L’azote est un nutriment essentiel aux plantes et permet aux cultures d’établir rapidement une surface de feuilles optimale pour capter l’énergie lumineuse et transformer du CO2 en biomasse grâce à la photosynthèse.

L’apport de 170 kg N/ha permet la fixation de 26 tonnes de CO2 dans la biomasse d’un blé, contre 15 tonnes seulement sans utilisation d’engrais azoté. Ces 11 tonnes de CO2fixé supplémentaires représentent 5 fois la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise pour la production et l’utilisation de cet engrais.

Réduire l’empreinte carbone des ammonitrates 

L’agriculture européenne est déjà l’une des plus efficaces du monde, mais il reste des marges de manoeuvre pour réduire davantage son empreinte carbone. Concernant les engrais azotés, YARA s’investit dans trois domaines essentiels : 

  • la réduction des émissions de GES dès la fabrication des engrais, 
  • la fabrication des bonnes formes d’engrais, comme l’ammonitrate, 
  • le conseil et l’accompagnement des agriculteurs pour optimiser l’utilisation de ces engrais, pour diminuer les pertes et mieux valoriser les terres cultivées. 

Cette meilleure valorisation des terres cultivées a un impact positif sur l’empreinte carbone des ammonitrates.

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Cultiver avec moins de CO2

L’agriculture joue un rôle important sur les facteurs du changement climatique. Dans un scénario aux multiples facettes, les engrais constituent un puissant effet de levier.

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