Qualité de l'épandage en grandes largeurs

En matière d'épandage, l'ammonitrate surclasse l'urée et l'urée inhibée, surtout en grande largeur.

En matière d’épandage en grandes cultures, l’évolution vers les grandes largeurs guidée par le choix des pulvérisateurs est une constante depuis une trentaine d’années. L’épandage à 36 m tend à devenir la référence. Les épandeurs centrifuges ont connu des évolutions technologiques majeures dans le même période : pesée, coupure de tronçons, modulation intra-parcellaire. Pour s’adapter à ces exigences sans cesse plus élevées, seuls des engrais disposant de qualités physiques adéquates permettent de conserver une bonne qualité d’épandage.
Lors des tests d’épandage en condition contrôlées, les ammonitrates Yara permettent régulièrement d’atteindre des largeurs de travail de 45 à 50m avec des coefficients de variation restant en dessous de 10% tandis que les urées granulées ne dépassent pas 36m. Transposées au champ en conditions réelles : présence de vent, sol irrégulier, ornières, ces performances se dégradent nécessairement mais avec les ammonitrates, une marge de sécurité importante existe pour obtenir un épandage régulier. Un épandage de précis améliore la marge économique et réduit l’impact environnemental. Des engrais de qualité et d’origine connue garantissent une bonne épandabilité et un apport uniforme des éléments minéraux. Lorsqu’il s’agit d’épandabilité, tous les types d’engrais ne se valent pas. L’ammonitrate, grâce à sa densité apparente plus élevée, présente de meilleures caractéristiques d’épandage que l’urée. Le vent peut lui aussi nuire à la régularité de l’épandage notamment de l’urée, moins dense que l’ammonitrate, est beaucoup plus sensible à ce facteur aboutissant souvent à une alternance de zones sur ou sous fertilisées à chaque passage et à des mauvais recouvrements des nappes d’épandage. Du point de vue de l’épandage, les urées inhibées si elles compensent une bonne partie des inconvénients reconnues de l’urée : plus grande sensibilité à la volatilisation ammoniacale et moindre efficacité agronomique, présentent les mêmes inconvénients que l’urée : densité identique, sensibilité au vent et à la reprise d’humidité, moindre portée d’épandage.

 

La précision d'épandage est moins bonne avec l'urée, plus sensible au vent et les pertes de rendement plus élevées qu'avec l'ammonitrate.

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